Prévention et relations publiques
La Mission chrétienne pour les pays de l'Est (MCE) agit de manière préventive. Elle informe les groupes à risque dans les pays d'origine sur les dangers de la traite d’êtres humains. En Moldavie, elle a également replacé des enfants particulièrement vulnérables et vivant dans des foyers d’État dans des familles d'accueil moldaves qui leur offrent un foyer sûr.

Au Népal, la MCE intercepte à un poste frontière les enfants et les femmes que les trafiquants veulent emmener en Inde. En cas de soupçon, elle intervient et préserve ainsi les filles et les femmes en danger d'un terrible destin. Au Népal, elle gère un centre d'accueil pour les jeunes femmes exploitées dans le secteur du divertissement.

Au Népal et au Cambodge, la MCE sensibilise et forme les collaborateurs des autorités et des organisations non gouvernementales. En Inde, la Mission chrétienne gère un centre de jour et deux crèches de nuit pour les enfants vulnérables dans un quartier chaud, ainsi que deux centres de jour dans des villages connus pour le trafic d'enfants. Les enfants en danger qui ont besoin d'une prise en charge 24 heures sur 24 sont accueillis dans des maisons d’accueil sécurisées.

Le soutien scolaire et la formation professionnelle sont des éléments importants de l'aide. Les jeunes ont ainsi une réelle chance de prendre un jour pied dans la société et de sortir de la pauvreté qui les rend si vulnérables.

Libération des victimes et rapatriement Des contrôles effectués à des endroits stratégiques tels que les postes-frontières permettent d'identifier et d'aborder les victimes potentielles. Lors d'un entretien personnel, on leur explique le grand danger qu'elles courent. Si elles acceptent, elles sont placées dans un foyer de transition où elles sont prises en charge. Beaucoup veulent retourner dans leur famille. Afin de garantir leur sécurité, les dangers et les risques sont analysés avant leur retour et des mesures de sécurité sont prises si nécessaire.

Libération des victimes et rapatriement

Des contrôles effectués à des endroits stratégiques tels que les postes-frontières permettent d'identifier et d'aborder les victimes potentielles. Lors d'un entretien personnel, on leur explique le grand danger qu'elles courent. Si elles acceptent, elles sont placées dans un foyer de transition où elles sont prises en charge. Beaucoup veulent retourner dans leur famille. Afin de garantir leur sécurité, les dangers et les risques sont analysés avant leur retour et des mesures de sécurité sont prises si nécessaire.

Réhabilitation et réintégration
Les victimes qui souhaitent une place dans un refuge et une aide pour surmonter leurs expériences trouvent un abri et reçoivent une aide psychologique, médicale et juridique. Elles sont également encouragées à dénoncer leur(s) agresseur(s). Le soutien scolaire et la préparation au monde du travail ou à un diplôme de fin d'études secondaires, voire tertiaires, font partie de la thérapie. La réintégration est grandement facilitée lorsque les proches soutiennent le processus. Lorsque ce n'est pas le cas, les anciennes victimes sont accompagnées dans la mise en place d'un nouveau réseau social. Même après la réintégration, les femmes sont conseillées et soutenues.

Suisse
Depuis 2006, la MCE informe en Suisse sur la traite d’êtres humains et montre ce qui la rend possible et la favorise. Des collaborateurs bénévoles la soutiennent dans cette tâche en sensibilisant les personnes de leur entourage personnel et en attirant leur attention sur les possibilités d'aide. Des interventions de rue dans les villes suisses et des manifestations permettent également de sensibiliser les passants à cette problématique. En 2007, la MCE a lancé le Réseau national de prière contre la traite d’êtres humains.